¿Cual es el papel de la tecnología en Cardiología?
¿Cómo podemos mejorar la calidad de vida de los pacientes que tienen un problema cardiovascular con la tecnología?
Escuche esta conversación donde Rubén Casado Arroyo y Marc Trilla Colominas valoran con Rafael Vidal Pérez la importancia de la tecnología para la cardiología. Congreso Nacional de la Sociedad Espanola de Cardiologia, Palma de Mallorca, octubre 2022.
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Le Soir (21/09/2022) Dormir peu et mal augmente le risque de maladies cardiovasculaires
Bien dormir est essentiel pour notre santé, encore plus pour celle de notre cœur. Le manque de sommeil, et surtout son irrégularité, augmente le risque cardiovasculaire. Le syndrome d’apnées du sommeil est particulièrement visé.
Tabagisme, diabète, cholestérol, hypertension, obésité ou encore consommation d’alcool figurent parmi les facteurs de risque bien connus des maladies cardiovasculaires. Ce que l’on sait moins en revanche, c’est que le manque de sommeil augmente aussi ce risque. Quelqu’un qui dort moins de six heures par nuit augmente de 40 à 50 % le risque de développer une maladie cardiovasculaire après 60 ans. Six à huit heures de sommeil sont généralement nécessaires à la bonne santé de notre système cardiovasculaire. Se coucher entre 22 heures et minuit la favoriserait également. Mais plus qu’à notre quantité de sommeil, il faudrait surtout prêter attention à sa qualité. Car c’est principalement son irrégularité qui abîmerait notre cœur. Parmi les éléments perturbateurs d’un sommeil réparateur ? Le syndrome d’apnées du sommeil. « Cela concerne beaucoup de gens. On estime d’ailleurs que 80 % des personnes souffrant d’apnée du sommeil ne sont ni diagnostiquées ni traitées », pointe le Dr Angel Lozano, chef du service de cardiologie à la Clinique Sainte-Anne Saint-Remi d’Anderlecht (Chirec). « Cette pathologie est pourtant étroitement liée à la santé cardiovasculaire. Un patient qui fait plus de 15 apnées du sommeil par heure, développe très vite ce qu’on appelle une hypoxémie, un faible taux d’oxygène dans le sang. Son sommeil ne correspond pas à un sommeil profond et récupérateur mais à un sommeil superficiel. Il développe des pathologies telles que l’hypertension artérielle ou une arythmie cardiaque de type fibrillation auriculaire, des facteurs de risque qui peuvent conduire à un AVC ou un infarctus ».
Etude du sommeil et « Cpap »
Détecter les apnées du sommeil est donc essentiel, mais bien souvent le patient concerné ne s’en rend pas compte lui-même. Des ronflements incessants ou des arrêts brutaux de la respiration alertent souvent en revanche le/la conjoint(e). En présence de ces symptômes, une étude du sommeil est préconisée. En cas de formes sévères de ces apnées, un traitement via une ventilation en pression positive continue – un petit appareil couramment appelé « Cpap » – est prescrit. Si le manque de sommeil, ou une mauvaise qualité de ce dernier, s’avère délétère pour notre cœur, il n’en serait rien pour le surplus de sommeil.
Aucune raison donc de vous priver de nuit de 10 heures si vous en éprouvez le besoin. Pas de raison non plus de faire l’impasse sur les siestes, que du contraire ! « Toutes les études ont démontré que les siestes, ne fût-ce que d’une demi-heure, permettent à l’organisme de récupérer dans l’après-midi. Elles sont donc bénéfiques pour le cœur, mais aussi pour la santé en règle générale », affirme le Dr Lozano.
Les 15-19 ans en manque de sommeil
Des siestes dont nous aurions d’ailleurs de plus en plus besoin. Et pour cause, au fil des années, notre sommeil se détériore. Stress et rythme de vie actuel lui sont néfastes, de même que les écrans. En particulier chez les jeunes. « On estime aujourd’hui que près de 30 % des 15 à 19 ans manquent de sommeil », avertit le cardiologue. « Cela n’a rien d’étonnant lorsque l’on voit le nombre de jeunes qui restent scotchés à leur tablette, GSM et autres écrans jusqu’à pas d’heure. En agissant de la sorte, ils ne se rendent pas compte de la stimulation neurologique à laquelle ils s’exposent, et de l’état d’excitation dans lequel ils se trouvent avant le coucher ». Pour le Dr Angel Lozano, il est indispensable de rappeler aux jeunes générations que la santé se joue autant au niveau de l’alimentation et de l’exercice physique que du sommeil, en particulier en ce qui concerne le cœur.
Le Soir (26/11/2020): Maladies cardiovasculaires: le mystérieux quart en moins…
Il y a, parmi les sous-diagnostics et les malades qui s’ignorent en cette période de covid, une diminution inquiétante : durant le premier confinement, le nombre d’admissions à l’hôpital liées à un infarctus a diminué de 26 %. Cette donnée belgo-belge n’a pas – encore – fait l’objet d’analyses plus approfondies. En revanche, le professeur Ruben Casado Arroyo, cardiologue et chef de clinique à l’hôpital Erasme (ULB) et Chirec décode pour Le Soir la littérature scientifique récente à ce sujet.
« Des données italiennes décrivent une hausse très importante de patients décédés à la maison, sans pouvoir appeler de médecin. Cette incidence plus importante de mort subite est une première explication. » Une explication elle-même liée au fait que des gens ont peur d’aller à l’hôpital, qu’ils font partie d’un groupe à risque, qu’ils hésitent à demander de l’aide… « On estime que l’incidence de ces morts subites représente une augmentation de 58 % des cas. »